28.11.2014, 15:30
Les journaux intimes étaient rares à l’époque de la dictature de Staline - voisins vigilants et agents du KGB rôdaient de tous côtés ; en revanche les enfants ont tenu, semble-t-il, davantage de journaux que leurs parents, peut-être moins conscients des dangers, ou plus téméraires. Celui du fils de la poétesse Marina Tsvetaieva appartient à cette catégorie. Véronique Lossky, biographe, traductrice et éditrice de Marina (Véronique Lossky "Marina Tsvetaieva, un itinéraire poétique".